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L'Arizona est la seule formule de coalition possible à court terme, estime l'informateur royal Bart De Wever dans un entretien diffusé vendredi par le site d'information W16
Les élections du 9 juin ont livré des résultats plus clairs qu'attendus et ouvert des possibilités qui ont suscité "une sorte d'optimisme général", selon le président de la N-VA.
En Flandre, M. De Wever a passé le flambeau à Matthias Diependaele qui mène des négociations associant la N-VA, Vooruit et le CD&V.
Cette formule devrait être reproduite à l'échelon fédéral aux côtés du MR et des Engagés du côté francophone. "Il y a quelque chose d'inévitable autour d'une formule fédérale qui doit au moins être tentée", estime-t-il.
S'il devait y avoir une autre coalition, M. De Wever redoute une formation de gouvernement qui s'éternise.
"Je crains que nous devions attendre jusqu'en octobre et que nous ayons mangé la dinde de Noël avant qu'il y ait une formation. Et je n'ai pas encore dit en quelle année", a-t-il ironisé.
À l'été 2020, le dirigeant nationaliste flamand a eu des discussions avec son homologue du PS, Paul Magnette, au cours desquelles les contours d'une réforme institutionnelle ont été esquissés mais jamais approfondis après un tir de barrage des libéraux et des écologistes.
L'un des scénarios évoqués pour l'après-9 juin était la reprise de cette discussion, vue comme la seule possibilité de donner au pays une majorité. Mais la victoire du MR et des Engagés a changé la donne et permis un rapprochement des points de vue socio-économiques entre les partis pressentis pour former une coalition au nord et au sud du pays.
"Cela sera plus difficile de progresser sur le plan institutionnel et plus facile sur le plan socio-économique", a prédit M. De Wever.