Accueil Actu Belgique Politique

"Lutter pour une ville vivable ne se fait pas depuis le banc de touche", selon Vooruit

La secrétaire d'Etat bruxelloise sortante Ans Persoons (Vooruit) a appelé vendredi soir à poursuivre les négociations bruxelloises dans la discrétion. A ses yeux, quitter les discussions et donc la table du futur gouvernement ne permet pas de lutter pour une "ville vivable". La formatrice bruxelloise côté néerlandophone, Elke Van den Brandt, a annoncé plus tôt, en fin de journée qu'elle ne souhaitait pas poursuivre sa mission dans les conditions actuelles.

La formatrice écologiste a dénoncé lors d'une conférence de presse l'attitude du MR, qui a une nouvelle fois menacé de mettre fin au plan de mobilité Good Move dans la capitale. Quelques jours plus tôt, elle avait demandé un signal aux partis francophones pour restaurer la confiance après qu'ils ont annoncé leur volonté de retarder la prochaine phase de la zone de basse émissions (LEZ) par la voie parlementaire. Pour Elke Van den Brandt, il n'est plus possible de négocier avec les libéraux francophones de cette manière. Elle se dit prête à renoncer à sa mission en l'état.

"Chacun doit prendre ses responsabilités en toute discrétion et former un gouvernement qui s'attaque aux problèmes des Bruxellois", a réagi Ans Persoons. "La lutte pour une ville vivable se fait à la table du gouvernement, pas depuis le banc de touche."

Celle-ci reconnaît que les cartes ont été distribuées d'une manière compliquée le 9 juin, et que des "jeux politiques" sont pratiqués avec des "provocations inutiles" et une politique de l'"ego". "Mais il faut aller de l'avant", a-t-elle dit..

À lire aussi

Sélectionné pour vous

La tombe du frère de Caroline a été retirée: "C'est de ma faute, je suis dévastée"

Chaque année, avant le 1er novembre, Caroline se rend sur la tombe de son frère. Un moment de recueillement important, qui ne sera plus possible à l'avenir. Début d’année, la quinquagénaire oublie de renouveler la concession. Lorsqu’elle s’y rend il y a quelques jours sur place, la tombe a disparu. "Je veux témoigner pour que cela ne se reproduise pas". Elle se confie anonymement avec Caroline comme prénom d’emprunt. Vos témoignages