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Les trois syndicats de De Lijn menacent de faire grève à la Côte le 14 août. Selon Stan Reusen de l'ACOD TBM, la direction "minimise" une série de problématiques qui impactent les travailleurs, allant du manque aigu de personnel aux heures supplémentaires non payées. Les récents cas d'agression de conducteurs sont "la goutte d'eau qui fait déborder le vase", a expliqué le syndicaliste.
Dans un pamphlet intitulé "Trop c'est trop !", le front commun syndical dénonce notamment les "réprimandes" adressées aux chauffeurs lorsqu'ils ne portent pas le bon gilet jaune, les contrôles de vitesse visant certains conducteurs "sur ordre de la direction" et le non-paiement des heures supplémentaires effectuées en raison de problèmes liés à un nouveau système. Les syndicats affirment en outre qu'ils insistent depuis des mois sur le manque criant de personnel.
L'agression d'un chauffeur dans la nuit de mercredi à jeudi est "la goutte d'eau qui fait déborder le vase", selon Stan Reusen. "Les agressions ne peuvent jamais être tolérées. Mais lorsque des trajets sont annulés en raison d'un manque de personnel ou de problèmes avec le matériel... La frustration des usagers augmente et ce sont souvent les conducteurs et les contrôleurs qui en paient le prix. Le personnel en a assez", a déclaré M. Reusen à Belga.
Les syndicats demandent que la direction prenne des mesures fermes contre les agressions et trouve des solutions aux autres problèmes. "Pour l'instant, nous avons l'impression que la direction minimise ou ignore ces problèmes", a regretté le syndicaliste.
Des consultations entre les syndicats et la direction sont prévues pour le début de la semaine prochaine. De Lijn espère éviter la grève. "Si nous n'avons pas besoin de faire grève, tant mieux. Mais la direction doit alors proposer des mesures pour que le personnel retrouve sa sérénité", ajoute M. Reusen.
