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Les Engagés et le MR n'en démordent pas: le Conseil scientifique indépendant (CSI) - qui n'a pas estimé opportun d'être auditionné ce mardi en commission du parlement wallon - doit être entendu sur les résultats des prises de sang réalisées à Chièvres dans le cadre de la pollution aux PFAS.
"C'est un minimum de respect, pas seulement pour le parlement mais surtout pour les personnes concernées. Je ne peux pas comprendre que le CSI ait attendu le 27 mai pour une première analyse des recommandations de bonnes pratiques. J'ai l'impression que certains redécouvrent le dossier", a ainsi estimé Jean-Luc Crucke (Les Engagés).
"Quand j'ai lu le courrier du CSI, je suis tombé de ma chaise. Un tel mépris pour le parlement est quand même exceptionnel. Et dans des circonstances aussi graves, c'est tout à fait anormal. Le contrôle du gouvernement, c'est le parlement qui l'exerce. Le Conseil scientifique doit venir donner des informations aux parlementaires", a renchéri le chef de groupe du MR, Jean-Paul Wahl.
"Aujourd'hui, l'urgence de l'urgence, ce sont les résultats. C'est ça que les gens attendent", a-t-il ajouté tandis que Nicolas Tzanetatos, MR lui aussi, rappelait que les résultats de ces analyses "n'appartiennent ni à la ministre, ni au CSI mais bien aux personnes qui ont été testées".
"On a toujours été d'accord pour transmettre des résultats interprétés. Je n'ai aucun problème pour qu'on insiste auprès du CSI afin qu'il soit quand même auditionné mais feindre qu'il y a des éléments neufs aujourd'hui, ça relève de la malhonnêteté intellectuelle", a de son côté affirmé le député Ecolo Christophe Clersy.