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L'ASBL flamande 'Gelijke Rechten voor Ieder Persoon met een handicap' (GRIP) estime que la Flandre ne prend pas suffisamment en compte les droits des personnes souffrant d'un handicap. Cela fait pourtant 15 ans, rappelle-t-elle que la Belgique a signé le traité des Nations Unies qui les garantissent.
Le GRIP cite notamment le chiffre de 20.000 personnes sur liste d'attente de l'Agence flamande pour la personne handicapée (VAPH), l'insuffisance d'investissements dans l'enseignement inclusif, le peu de personnes handicapées sur le marché du travail ou encore les allocations situées en deçà du seuil de risque de pauvreté.
La convention des Nations unies stipule que toutes les personnes handicapées doivent pouvoir jouir de tous les droits humains. Lorsque certaines barrières empêchent une personne handicapée de le faire, cette personne a droit à des aménagements raisonnables pour supprimer ces barrières.
"Sur certains points très importants, nous devons vraiment parler de violations des droits humains", déclare Nadia Hadad, membre du conseil d'administration du GRIP. La Flandre opte pour une version édulcorée de l'inclusion totale, une "inclusion légère", déplore l'association à but non lucratif.
Si le GRIP reconnaît les mesures qui ont été prises, il constate qu'un fossé subsiste entre la situation souhaitable et la situation réelle. Selon l'ASBL, les principes de la Convention des Nations Unies ressortent affaiblis et l'autorité du Comité des Nations Unies n'est pas suffisamment reconnue. Il manque encore un plan d'ensemble qui mette en oeuvre de manière coordonnée la convention, souligne l'organisation.