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Les activistes pro-palestiniens qui occupent actuellement un bâtiment de l'UGent ont exprimé lundi leur confiance envers l'imam Khalid Benhaddou. Ce dernier a été chargé par le recteur de l'université gantoise, Rik Van de Walle, de trouver un compromis avec les manifestants, concernant leur opposition à la coopération de leur alma mater avec le monde académique israélien.
Ces étudiants appellent à un boycott généralisé de la coopération de l'UGent avec les institutions académiques israéliennes. L'université s'est, elle, contentée d'interrompre trois contrats avec des organisations israéliennes qui semblent avoir été impliquées dans des actions contraires au respect des droits humains depuis l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023.
L'occupation d'un bâtiment universitaire avait dégénéré vendredi dernier. La police a dû intervenir et le recteur a demandé l'évacuation du bâtiment, où des examens étaient prévus ce lundi. Ceux-ci ont finalement été déplacés dans un autre bâtiment, et aucune expulsion forcée n'a encore eu lieu pour l'instant.
Une médiation entre l'université et les activistes est en cours à l'heure actuelle. M. Benhaddou avait déjà eu une première discussion avec les activistes samedi soir. "C'était une conversation ouverte avec tous les étudiants présents, comme cela avait déjà été le cas lors d'une discussion précédente avec M. Van de Walle", soulignent les militants.
Le nombre de manifestants est difficile à dénombrer. Au cours des dernières semaines, un noyau dur de militants a été rejoint chaque jour par des dizaines de sympathisants. Plusieurs centaines d'occupants étaient parfois réunis dans le bâtiment. Le nombre de personnes qui passent la nuit dans le bâtiment universitaire varie également. "Au cours de la semaine dernière, il y en a eu une quarantaine à chaque fois", a indiqué l'université gantoise.