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L'épidémie de mpox a fait un mort en Afrique du Sud et quatre autres cas de contaminations ont été enregistrés, a alerté mercredi le gouvernement, qui cherche à obtenir plus de médicaments pour le traitement de cette maladie virale.
"Un décès, c'est trop, surtout pour une maladie que l'on peut prévenir et gérer", a martelé lors d'une conférence de presse le ministre de la Santé Joe Phaahla, exhortant les personnes présentant des symptômes à se rendre chez un médecin et retracer leurs derniers contacts.
Longtemps appelée variole du singe, la maladie se transmet notamment par contact sexuel. Elle se caractérise par des éruptions cutanées sur les organes génitaux ou dans la bouche, et peut s'accompagner de poussées de fièvre, maux de gorge ou douleurs au niveau des ganglions lymphatiques.
Fin mars, l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui avait déjà alerté sur les risques de propagation internationale de l'épidémie, s'est dite préoccupée par une "accélération" de la circulation du virus en République démocratique du Congo.
La maladie avait été signalée la première fois chez l'homme en RDC en 1970 et sa propagation s'était depuis principalement limitée à certains pays d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale.
Mais en mai 2022, les contaminations ont fait un bond notamment chez les hommes homosexuels.
Selon l'OMS, plus de 97.000 cas et 186 décès ont été signalés dans 117 pays au cours des quatre premiers mois de 2024.
Selon le ministre Joe Phaahla, qui a expliqué vouloir obtenir un stock de traitement antiviral "au cas où la situation conduirait à une épidémie plus large", les personnes récemment infectées en Afrique du Sud sont des hommes âgés d'une trentaine d'années. Ils ont été hospitalisés avec des symptômes sévères.