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Plus d'une centaine de candidats de gauche ou macronistes qualifiés pour le deuxième tour des législatives se sont déjà désistés lundi afin de contrer le Rassemblement national, selon un décompte provisoire de l'AFP.
Ces candidats sont engagés dans des triangulaires et sont arrivés en troisième position dans des circonscriptions où le Rassemblement national pourrait être en mesure de l'emporter dimanche.
Parmi ceux-ci, figurent à ce stade une majorité de représentants de l'alliance de gauche Nouveau Front populaire, à l'image de l'Insoumis Noé Gauchard dans le Calvados au bénéfice de l'ancienne Première ministre Elisabeth Borne.
La gauche a aussi partiellement remisé ses dissensions internes pour l'occasion: Hella Kribi-Romdhane (Générations) a jeté l'éponge en faveur du socialiste Jérôme Guedj dans l'Essonne; idem pour l'Insoumis Allan Popelard, qui s'est désisté au profit d'un autre de ses anciens camarades en rupture de ban avec le parti, Hendrik Davi.
Trois ministres - Sabrina Agresti-Roubache, Marie Guévenoux, Fadila Khattabi - ont également annoncé leur retrait, tout comme au moins une dizaine de députés sortants Renaissance, MoDem ou Horizons.
Au total, 311 circonscriptions se trouvent en situation de triangulaires ou quadrangulaires potentielles, parmi lesquelles 161 où le Rassemblement national et ses alliés d'extrême droite sont arrivés en tête.