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"Il est clair que l'avenir ne peut plus s'écrire avec Liberty Steel", a estimé le ministre wallon de l'Economie, Willy Borsus, mercredi, à la veille d'une manifestation syndicale prévue à Liège.
En séance plénière du parlement wallon, le ministre est revenu sur la situation des sites liégeois de l'entreprise sidérurgique - à Flémalle et à Tilleur - toujours à l'arrêt et sans perspective de relance malgré la reprise, en juin, par Galati, la filiale roumaine de Liberty Steel.
"Nous nous étions proposés pour être partenaires, afin de soutenir l'emploi et le tissu industriel. Fort heureusement, nous avions sollicité des garanties qui n'ont jamais été activées car l'autre partenaire n'a jamais rencontré sa part d'engagement en termes d'investissement, de plan d'affaires crédible ou de mobilisation de 'working capital'", a expliqué Willy Borsus.
"Aujourd'hui, des décisions s'imposent et on va en discuter avec les syndicats. Mais il est clair que l'avenir ne peut pas s'écrire avec Liberty. Ce sont vers d'autres opérateurs, vers d'autres modalités que l'on doit se tourner", a-t-il ajouté.
"Je voudrais toutefois rappeler que lors d'une phase antérieure de la procédure, nous avions sondé tout le marché mondial. Seuls trois repreneurs s'étaient alors manifestés, dont deux qui ne remplissaient pas les conditions fixées par la juridiction liégeoise", a poursuivi Willy Borsus.
"Il faut structurer un chemin industriel, qui sera partiel par rapport à ce qui existe actuellement, avec des opérateurs sérieux et crédibles. La Wallonie est prête à assumer son rôle pour tracer ce chemin", a-t-il conclu.