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La liste des sénateurs cooptés est complète. Le Vlaams Belang a annoncé mardi le nom de la personne qu'il a choisie pour occuper cette fonction.
Depuis 2014, le Sénat est composé de cinquante sénateurs issus des parlements des Communautés et Régions et dix sénateurs cooptés, six néerlandophones et quatre francophones, choisis par les partis. Ceux-ci prêteront serment jeudi.
Du côté francophone, deux des quatre sièges seront occupés par d'anciens députés bruxellois et fédéral: Viviane Teitelbaum (MR) et Malik Ben Achour (PS). Le PTB et les Engagés ont choisi deux personnalités de la société civile: Antonio Cocciolo, ancien président de la FGTB Charleroi, pour les communistes, et Marie-Claire Mvumbi, fondatrice du Collectif des familles monoparentales, pour les centristes.
Du côté néerlandophone, les sénateurs choisis sont tous d'anciens parlementaires: Gilles Verstraeten et An Capoen pour la N-VA, Goedele Liekens pour l'Open Vld, Bianca Debaets pour le CD&V et Hans Verreyt pour le Vlaams Belang.
Vooruit fait bande à part. Les socialistes flamands n'ont pas désigné de sénateur coopté, comme l'avait annoncé le président Conner Rousseau durant la campagne électorale, afin de marquer leur volonté de supprimer cette institution dont les pouvoirs ont été réduits au fil des réformes de l'Etat.
L'absence d'un sénateur coopté n'empêchera pas l'assemblée de se réunir valablement. Elle a besoin pour ce faire de réunir le quorum, soit 30 sénateurs plus un. Cela peut en revanche avoir une conséquence pour Vooruit dans la composition des commissions et la répartition des moyens financiers.
A l'Open Vld, la décision de "repêcher" Mme Liekens, non réélue le 9 juin, n'a pas fait que des heureux. Frederic De Gucht, candidat à la présidence des libéraux flamands, a regretté ce choix, estimant qu'il était contraire à la volonté affichée par le président démissionnaire Tom Ongena de faire monter une nouvelle génération.
