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La facture de l'État pour le démantèlement du nucléaire revue en nette baisse

Engie ne réclame plus 580 millions d'euros, mais 154 millions à l'État belge pour les surcoûts entraînés par la prolongation de Doel 4 et Tihange 3 sur le démantèlement, écrit vendredi L'Echo.

La Commission des provisions nucléaires (CPN) travaillait depuis février sur la question très complexe du surcoût du démantèlement des centrales nucléaires entraînés par la prolongation de deux réacteurs imposé à Engie. Elle a bouclé son rapport fin juin. Et il aboutit à une évaluation beaucoup plus basse que celle effectuée par Engie.

La CPN estime en effet que les "déséconomies" d'échelle se montent à 154 millions d'euros (en euros de 2023). Cette conclusion a été acceptée par Engie. "Nous avons, en effet, décidé de ne pas introduire de recours contre l'avis de la CPN", confirme Olivier Desclée, porte-parole du groupe en Belgique.

Dans les comptes annuels 2023 d'Electrabel, on découvrait que l'entreprise estimait ce surcoût entre 500 et 600 millions d'euros (sur un coût total de démantèlement de 8,4 milliards) - plus précisément, à 580 millions d'euros.

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