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Il y a dix ans, la Belgique s'engageait dans la coalition contre l'Etat islamique

Il y a dix ans, le 24 septembre 2014, la Belgique annonçait sa participation à la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis contre le groupe terroriste sunnite Etat islamique (EI), ainsi que le déploiement de six F-16 en Jordanie, dans le cadre de l'opération "Desert Falcon" (ODF). Un engagement qui allait se poursuivre en trois phases, au cours d'une période de sept ans, et contribuer à la chute du califat islamique.

Créée sous l'égide des Etats-Unis, la coalition vise à s'opposer à l'avancée de Daesh (l'acronyme arabe de l'EI) en Irak et en Syrie, dont le territoire atteint sa surface maximum fin 2014, avec la prise de nombreuses villes telles que Raqqa, Falloujah ou Mossoul.

Le volet belge de l'opération est baptisé "Desert Falcon", d'après le nom donné au chasseur F-16 par les Etats-Unis ("Fighting Falcon"), et s'inspirant de l'environnement au-dessus duquel les appareils allaient évoluer. Il comprend trois objectifs, dont la sécurité de l'espace aérien, la collecte d'informations tactiques concernant les éléments ennemis et la neutralisation d'objectifs au sol.

En ayant rejoint la coalition dès sa création, et à travers sa participation aux opérations aériennes au départ de la Jordanie, la Belgique a rapidement adhéré au "small group" des pays les plus activement engagés dans la lutte contre le terrorisme en Syrie et en Irak. En trois épisodes distincts - d'octobre 2014 à la mi-2015, puis de juillet 2016 à fin décembre 2017, et enfin d'octobre 2020 à septembre 2021 - les pilotes belges ont effectué 1.291 missions au cours de 11.800 heures de vol et largué près d'un millier de bombes "intelligentes" à guidage de précision.

La Belgique a ainsi assuré environ 5% de l'ensemble des missions aériennes menées par la coalition, sans jamais commettre de bavure et de victime civile, selon le ministère de la Défense.

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