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En Wallonie, la fatalité n'est plus de mise, assurent les autorités régionales

Une Wallonie qui change, qui évolue constamment "en mode Pokémon", qui tourne le dos à la fatalité et qui va de l'avant, forte de sa confiance retrouvée et de ses talents. C'est en quelques mots le tableau optimiste brossé par le ministre-président régional Adrien Dolimont et par le président du parlement Willy Borsus, samedi après-midi, à l'occasion des discours officiels des Fêtes de Wallonie au Théâtre de Namur.

Si l'exercice se répète chaque année, c'est une première pour le jeune libéral, arrivé à la tête de la Région en juillet dernier, tout comme pour Willy Borsus en tant que président du parlement wallon.

"Pendant des années, nous avons dû écouter les mêmes discours. D'un côté de la frontière linguistique, nous étions des profiteurs du système. De l'autre, certains se lamentaient sur une situation économique et sociale trop compliquée. Pendant des années, notre regard s'est posé sur un temps révolu, déplorant notre grandeur passée. Pendant des années, nous nous sommes battus contre ce double regard", a d'emblée rappelé le ministre-président.

Malgré les "défis immenses et les attentes nombreuses", "il n'y a aucune fatalité. Jamais. C'est une première et formidable nouvelle", a martelé le libéral en évoquant par ailleurs le "sentiment de changement" qui étreint la Région. "Les Wallons et les Wallonnes sont en attente d'un renouvellement. Ils l'ont acté le 9 juin", a-t-il souligné.

Son intime conviction: "Nous allons parvenir, tous ensemble, à transformer la Wallonie. Rien que cela. Tout cela. Il va falloir un peu de temps. Mais le plus dur est fait. Le plus dur, c'est la prise de conscience, y croire toujours, envers et contre tout."

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