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Malgré sa défaite à Mons face à Nicolas Martin, le président du MR n'en reste pas moins heureux des résultats globaux de son parti.
Candidat -bourgmestre à Mons, Georges Louis Bouchez n'a pas réussi son pari de renverser le PS. Cependant, invité dans le bel RTL Matin : "On réalise déjà un score que personne d'autre n'avait jamais réalisé avant, en ce qui concerne une liste non-socialiste, puisqu'on fait 30 %, on a 14 sièges et on a cassé la majorité absolue du Parti Socialiste", se réjouit le Montois.
Le MR travaillera-t-il donc avec le PS dans la commune ? "Quand je regarde le résultat de Mons, je vois qu'au niveau des partis démocratiques, il n'y a pas l'embarras du choix. Le sens de la responsabilité devrait amener les deux grands blocs, MR et PS à travailler ensemble pour garantir de la stabilité. Je ne fais pas d'appel, je fais juste un constat des résultats. J'ai toujours dit que ce n'était pas du tout mon alliance préférée, mais je suis quelqu'un de responsable", note M. Bouchez.
En Wallonie, le MR était le premier parti francophone en termes de nombre de bourgmestres. Combien en espère désormais le président ? "Les résultats arrivent très tard. Puis, il y a le score et ce score, il prouve quoi ? Que le MR reproduit sa performance de juin. C'est-à-dire que nous sommes le premier parti de Wallonie".
Georges-Louis Bouchez est également satisfait d'une montée des listes libérales dans les bastions historiquement socialistes. "On progresse de 10 % à Charleroi, un gain qui est considérable. On passe à 10 élus. À Liège, il y a une progression également de 2 % qui est faite. Donc, ça veut dire que dans tous les bastions historiquement socialistes, le MR confirme sa prise de position. Sur le score global, le MR reste la première formation politique de Wallonie".
"Le MR est premier. Les engagés sont deuxièmes", poursuit Georges-Louis Bouchez. "Cela veut dire que la vague azur est confirmée. Les résultats de juin sont confirmés, n'en déplaise un certain commentateur qui essaye de trouver finalement un excellent bilan au PS parce qu'ils ont gardé les mairies dans les anciens bastions", note le Montois.