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"On parle de bois du viol": le sentiment d'insécurité à Ottignies-Louvain-la-Neuve augmente-t-il?

Pour ce premier débat "Dans ma commune", la bourgmestre d'Ottignies-Louvain-la-Neuve, Julie Chantry (Ecolo), et Nicolas Van der Maren (MR), chef de file de la liste "Impulsion", ont notamment abordé la question de la sécurité. Selon Nicolas Van der Maren, le sentiment d'insécurité des habitants de la commune est en augmentation.

Pour cette première émission de "Dans ma commune", c’est la ville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve, située dans le Brabant Wallon, qui est à l’honneur. Le débat réunit Julie Chantry (Ecolo), bourgmestre en fonction, et Nicolas Van der Maren (MR), chef de file de la liste "Impulsion", qui rassemble plusieurs partis. Cette ville, surtout connue pour son université, fait face à des enjeux dépassant parfois ses frontières, notamment celui de la sécurité.

La ville dispose de plus de policiers que n’importe quelle autre ville de 31 000 habitants.

Avec une importante population étudiante, les soirées festives sont fréquentes. Pour Julie Chantry, les relations entre les étudiants et les autres habitants se passent plutôt bien. Elle estime qu’il n’est pas nécessaire d’augmenter le nombre de policiers, mais plutôt de rassurer les résidents dont le sentiment d’insécurité grandit. Elle explique : "Ce qu’il faut améliorer, c’est ce sentiment d’insécurité qui existe, en partie à cause des fêtes tardives, bien que ce ressenti ne soit pas confirmé par les chiffres". Elle précise également que la ville dispose déjà d’une force policière importante, adaptée à la présence des étudiants : "Nous avons plus de policiers que n'importe quelle autre ville de 31 000 habitants, il faut donc maintenir cette présence".

Les étudiants évoquent parfois "le bois du viol".

Nicolas Van der Maren, tout en reconnaissant une bonne cohabitation entre les générations, nuance les propos de la bourgmestre concernant la sécurité. "Il y a effectivement un problème de sécurité ou, à tout le moins, de sentiment d’insécurité, qu’il ne faut pas minimiser", affirme-t-il. Il cite en exemple l’éclairage public, qui n’a pas encore été rétabli, ce qui "soulève des questions".

Il met également en avant le problème des violences sexuelles et sexistes, mentionnant que certains étudiants qualifient un espace de la ville de "bois du viol". Il plaide pour la création d’un centre spécialisé dans la prise en charge des victimes de ces violences, ce qui n’existe pas encore dans le Brabant Wallon. Cette proposition a suscité une vive réaction de Julie Chantry, qui a rappelé que ce projet était déjà en cours, sous l’impulsion de Sarah Schlitz, ancienne secrétaire d’État. "Le centre arrive, ne vous inquiétez pas", a-t-elle assuré. Elle conclut en réaffirmant que la gestion de la police relève de sa responsabilité et de celle de son équipe.

Chaque jour, "Dans ma commune" débat le projet pour les six prochaines années d'une commune bruxelloise ou wallonne. Un débat entre ceux et celles qui briguent la fonction de bourgmestre. Un débat pour mieux comprendre les positions des candidats pour vivre les élections communales du 13 octobre prochain. La séquence est à retrouver chaque jour après le RTL info 13h et en replay sur RTL play

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