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"J’ai pleuré pendant six mois": la bourgmestre de Neupré épingle la difficulté de gérer les réseaux sociaux

Virgine Defrang-Firket confie la difficulté en tant que bourgmestre de gérer les réseaux sociaux. Pour la libérale, il est nécessaire de se forger une carapace pour pouvoir affronter la violence de certains commentaires.   

Pour Virgine Defrang-Firket, bourgmestre MR de Neupré, en région liégeoise, il est crucial de faire preuve de calme pour exercer ce rôle crucial auprès des citoyens. "Je pense que dans notre fonction de bourgmestre, c’est indispensable parce qu’on doit toujours faire preuve de sang-froid. On doit faire face parfois à beaucoup de stress, de colère, de pression", estime la libérale. 

Virgine Defrang-Firket confie avoir dû gérer de graves crises : "Même moi, dans ma petite commune rurale, j’ai dû gérer un accident de car avec enfants, des accidents de la route. On a eu des gens inondés. Cela nécessite beaucoup de sang froid pour prendre les meilleures décisions qui soient, surtout dans l’intérêt général et ne pas se laisser surmonter par les émotions".

Il faut se forger une carapace du tonnerre

La bourgmestre de Neupré évoque également la gestion des réseaux sociaux. La libérale admet qu’il s’agit d’un outil de communication "assez exceptionnel" pour informer les citoyens. Mais ce n’est pas toujours facile de faire face à des commentaires négatifs ou haineux. En tant que mayeur, elle a été particulièrement touchée par ce genre de difficultés. "J’ai pleuré pendant six mois au début parce que c’est très dur, c’est très violent. Il faut se forger une carapace du tonnerre. Parfois, c’est injuste mais cela fait partie du métier", souligne cette mère de trois enfants. 

Virgine Defrang-Firket était interrogée par Caroline Fontenoy dans le cadre de notre opération les 48h des bourgmestres.  
 

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