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Bart De Wever a raflé une bonne partie des votes des électeurs à Anvers, ville dont il est le bourgmestre sortant. Sur base de 359 bureaux sur 396, la N-VA est en tête avec 37,4%, une hausse de quelque 2 points par rapport à 2018. Avec cette victoire écrasante, Bart De Wever devra plus que probablement faire un choix important : bourgmestre d'Anvers ou Premier ministre.
Bart De Wever semblait plutôt calme, alors que les spots lumineux et la musique dominaient dans son QG d'Anvers. Il ne craignait pas l'arrivée des communistes dans sa commune : "On avait les extrémistes devant la porte. Peur, c'est un grand mot, mais ça ne rassure pas", lance-t-il.
Continuera-t-il a défendre Anvers en tant que bourgmestre ? Rien n'est moins sûr. "Mon cœur me dit que je vais rester bourgmestre, mais mon cerveaux me dit que quand on peut former un gouvernement qui peut vraiment mener une politique migratoire beaucoup plus stricte et qui peut mettre les comptes en ordre dans ce pays, qu'il faut faire ça."
Bart De Wever semble avoir pris sa décision, même si elle n'a pas été facile : "C'est une lutte entre le cerveau et le coeur, je dois avouer ça. Je garderai toujours un oeil sur Anvers, je vous rassure, je n'oublie jamais Anvers".
Possibilités de coalition
L'homme fort de la N-VA se garde de divulguer ses plans de coalition pour Anvers : "Il y a plusieurs possibilités, je vais inviter les gens demain et voir dans quelle direction on peut avancer", lance-t-il. Il reste donc cryptique pour l'heure. Mais en tout cas, une chose est sûre : "On n'ira pas avec le Vlaams Belang. Nulle part", assure-t-il.