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La semaine dernière, sur le même plateau, le président des Engagés, Maxime Prévot, a "été particulièrement dur avec les écologistes", rappelle Martin Buxant à son invité, Jean-Marc Nollet. "Vous ne vous appréciez pas tellement, en fait ?", lui demande-t-il.
"J'ai été un peu surpris par l'agressivité, effectivement, de Maxime Prévot. Parce qu'habituellement, ma difficulté est avec Georges-Louis Bouchez, la manière brutale dont il fait de la politique sur le fond comme sur la forme", répond Jean-Marc Nollet. "Mais je me suis dit, en fait, c'est parce qu'ils sont peut-être un peu en tension. Chaque fois, avec leur double discours, à un moment donné, ça ne tient plus", complète-t-il.
Il faut faire attention avec le turquoise, parce que, de loin, ils sont peut-être verts. mais dans les faits, ils sont loin d'être verts
Alors que pense le co-président d'Ecolo des Centristes des Engagés ? "Ils ont changé de nom. Ce n'est plus le CdH. Ils ont changé de couleur. C'est maintenant le turquoise. Mais il faut faire attention avec le turquoise, parce que, de loin, ils sont peut-être verts. Mais dans les faits, ils sont loin d'être verts", estime-t-il.
Il fait référence au "vote le plus important depuis les trente dernières années sur la restauration de la nature", justifie l'invité. "Qu'on fait les engagés du CDH ? Ils se sont abstenus. Comme souvent, en fait, ils ne prennent pas l'enjeu là où il faut pouvoir le prendre. La nature, la restauration de la nature, la biodiversité, ce sont des enjeux fondamentaux pour les verts. Mais les engagés sont loin d'être verts", répète encore Jean-Marc Nollet.
Avec Georges-Louis Bouchez, ce n'est pas possible
Martin Buxant interroge encore le co-président, "avec qui avez-vous le plus d'atomes crochus, du coup ? Avec Georges-Louis Bouchez du MR ou avec Paul Magnette du Parti socialiste ?". Jean-Marc Nollet n'hésite pas une seconde : "Non, je vous l'ai dit, avec Georges-Louis Bouchez, ce n'est pas possible. La brutalité de ses propos, la brutalité de sa politique aussi. Franchement, c'est du mépris en permanence pour les Wallons, Wallonnes, pour les Bruxellois et les Bruxelloises", déclare-t-il.
Jean-Marc Nollet estime qu'aujourd'hui, le MR n'est plus ce qu'il était. "Moi, j'ai négocié avec un parti réformateur, le MR, Mouvement Réformateur. Et je me retrouve aujourd'hui avec un parti réactionnaire, qui ne défend que les millionnaires. C'est ça, la vraie difficulté qu'on a aujourd'hui avec le MR. Ils se sont entêtés. Ils ont empêché d'avoir des discussions et des dialogues. Et même sur la réforme fiscale, quand nous voulions donner 300 euros nets à ceux qui en ont besoins, les plus bas et les moyens salaires, ils ont bloqué. Alors, oui, il y a un problème avec le MR", déplore-t-il sur le plateau.
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