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Ce dimanche soir, Maxime Prévot a le sourire, il a même été applaudi à son arrivée au QG des Engagés. Son parti est en nette progression, tant à Bruxelles qu'en Wallonie. "Il faut rester prudent, les résultats ne sont que partiels. Je me souviens qu'à Bruxelles, on nous prétendait dans l'incapacité de passer même le seuil électoral, en dessous des 5% avec des sondages catastrophiques. On serait désormais bien au-delà des 10%. C'est de bonne augure pour notre représentation à Bruxelles et c'est tendance haussière elle nous revient en écho aussi des quatre coins de la Wallonie dans des proportions variables selon les territoires", se réjout-il.
Ces bons résultats se trouvent, notamment, dans le fin fond des provinces : "On a toujours eu un fort ancrage local, rural. On le revendique, puisque cette ruralité, elle est au cœur aussi des projets que nous voulons défendre, avec ses particularités, tout en étant bien en écoute des réalités urbaines. Un peu comme j'essaie de l'incarner à Namur, qui est une ville à la campagne. Et donc, bien en phase, avec ses réalités, les pieds dans la glaise et les mains dans le cambouis, pour pouvoir répondre de manière juste, parler vrai et réellement agir juste, ça, c'est vraiment notre leitmotiv"
Alors, à quelle coalition faut-il s'attendre? Maxime Prévot estime qu'il est trop tôt pour le dire. "En tout cas, moi, je suis très intéressé de pouvoir revenir dans l'ensemble des gouvernements. Je m'en suis pas caché. Je pense qu'on a vu ces dernières années aussi le manque d'une politique centriste, équilibrée, nuancée. On a eu beaucoup de bagarres, d'invectives, de bacs à sable. Et nous, nous souhaitons prendre un peu de hauteur. Et plutôt qu'à chaque fois dire « C'est pas de ma faute, c'est lui qui est le coupable », essayons de travailler intelligemment ensemble"