Partager:
Georges-Louis Bouchez, le président du MR, et Maxime Prévot, le président des Engagés, sont en conférence de presse à partir de 16h suite à l'accord de gouvernement pour la Région wallonne et la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Ce jeudi 11 juillet se tient la conférence de presse sur l'accord de gouvernement entre le MR et Les Engagés pour la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles. Cette Déclarations de politique régionale et de politique communautaire du MR et des Engagés s’intitule "Avoir le courage de changer pour que l’avenir s’éclaire". Georges-Louis Bouchez et Maxime Prévot ont souligné ce message dès le début de leur intervention. "On a le devoir d'être sérieux dans la gestion pour ne pas finir comme la Grèce", a déclaré le chef de file des Engagés. Pourtant, Georges-Louis Bouchez a annoncé qu'il n'y aura pas de nouvel impôt, mais qu'il y aura même une "baisse d'impôt exceptionnelle".
Rendre de l'oxygène.
Comment expliquer cela alors que des efforts pour redresser les finances wallonnes doivent être réalisés ? "On doit diminuer les dépenses structurelles et rendre de l'oxygène aux citoyens. Il y aura une baisse de 1,5 milliard de la fiscalité structurelle pour les jeunes actifs et, de manière générale, pour la classe moyenne". Georges-Louis Bouchez et Maxime Prévot ont prévu plusieurs mesures phare, notamment sur la gouvernance. "Nous devons être exemplaires et il est indispensable que les politiques aussi fassent des efforts".
Moins de ministres
Tout d'abord, sur la gouvernance, le nombre de ministres passera de 13 à 10 dans l'espace francophone. "Pour se rapprocher de ce qui se fait en Flandre", a précisé Georges-Louis Bouchez. "Les cabinets ministériels verront leurs effectifs réduits de 10 %".
Certaines compétences, comme le sport et la petite enfance, seront donc transférées à la Fédération Wallonie-Bruxelles pour une meilleure cohérence. Ainsi, il y aura plus d'élus avec des doubles-casquettes.
Dans cette logique, Maxime Prévot a indiqué qu'il y aurait moins de conseillers communaux dans les grandes villes. "En tant que bourgmestre de Namur, je constate qu'il y a 47 élus dans ma commune. Je ne pense pas qu'il soit utile d'être aussi nombreux".