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DéFI reconnait sa défaite ce dimanche soir. Son président François De Smet s'est dit "ému et fatigué", à l'issue de cette campagne.
"Ce n'est pas les résultats, comme vous, que je souhaitais. Ce n'est pas, non plus, la soirée que j'espérais", a préfacé François De Smet, président de DéFI, face à ses militants. "En démocratie, l'électeur a toujours raison. Et c'est la première chose à reconnaitre. Ce n'est pas une victoire, c'est même clairement une défaite", a-t-il reconnu.
François De Smet était ému à la fin de son discours : "Ému et fatigué", admet-il. "Parce qu'on gagne ou qu'on perde d'ailleurs. Une campagne c'est absolument éreintant. Et je trouve qu'on est... C'est vrai, quand je vois les efforts accomplis par les militants, leur engagement sur le terrain, ce qu'on a tout de même investi comme effort, le résultat est objectivement décevant pour nous tous.
Dans toute défaite, il y a les germes de la victoire du lendemain.
"Et je mets surtout moi à la place des militants, je mets à la place des mandataires sortants, pour qui ce n'est pas forcément simple, et des nouveaux qui auraient espéré mieux. C'est ça mon message principal. Dans toute défaite, il y a les germes de la victoire du lendemain. Et donc il faut aussi investir dans ce qui est de positif, à savoir qu'on est toujours là. On est toujours là dans les parlements. On a une série de pépites et de jeunes qui se sont révélés. Et donc il faut qu'on réfléchisse tous collectivement pour voir comment construire autour de ça"