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Nicolas Martin, l'actuel bourgmestre de Mons, était notre invité ce jeudi dans le Bel RTL Matin. Au micro de Martin Buxant, le mayeur a donné son opinion sur les libéraux, ses futurs opposants lors des élections communales à venir.
Le 13 octobre prochain, nous nous rendrons à nouveau aux urnes, pour les communales cette fois. À Mons, bastion socialiste, la compétition fait rage avec les libéraux de Georges-Louis Bouchez. Nicolas Martin a-t-il peur de perdre son mayorat face aux bleus? Nous lui avons posé la question.
"Ce n’est pas la première fois que je suis face à lui et à chaque fois les Montois m'ont accordé une confiance massive. Je les en remercie", répond-il d'abord.
Avant d'ajouter: "Ce qu'il y a c'est que, cette fois-ci, j'ai en face de moi le candidat des médias. Il a un soutien majeur de nombreux médias, dès qu'il lève le petit doigt, il a un article de presse. Il a des moyens financiers conséquents comme président de parti et donc il y a un vrai risque que face au tandem MR-Engagés, il y ait cette fois un danger qui soit un peu plus sensible. Donc j'invite toutes celles et ceux qui veulent un projet positif pour Mons à soutenir notre candidature."
Et Julie Taton dans tout ça?
Julie Taton a été annoncée dans la liste des candidats "Mons en Mieux" pour le scrutin malgré la polémique liée à la domiciliation dans la cité du Doudou. Pourra-t-elle officiellement se présenter? Voici l'avis de Nicolas Martin: "Ça c'est le ministre de l'Intérieur qui en décidera. Moi je suis ravi qu'une ancienne miss Belgique comme elle, avec ses qualités, arrive à Mons. C'est la preuve que notre ville est attractive et agréable."
Il ajoute tout de même, pour conclure: "Mais personne n'est au-dessus des lois. La loi est la même pour tout le monde, il n'y a pas la loi des faibles et la loi des forts."