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Georges-Louis Bouchez a dévoilé mardi les noms de l'ensemble des candidats de la liste "Mons en Mieux" pour le scrutin communal et confirmé la candidature de Julie Taton en 2e position, malgré la polémique liée à sa domiciliation dans la Cité du Doudou.
S'exprimant pour la première fois depuis le début de la polémique, Julie Taton confirme son intention réelle et non fictive de vivre à Mons. "Je suis en train de m'installer à Mons dans le sens où ma famille va venir, parce que pour moi c'est global, mais je suis déjà installée à Mons dans un appartement effectivement qui est temporaire. Et voilà, je suis en train de visiter des écoles, j'en ai une qui est déjà un petit coup de cœur pour mon fils", nous répond-elle.
"La domiciliation, on l'obtiendra mais l'enjeu est que ce soit reconnu au 14 juillet", a expliqué Georges-Louis Bouchez. La loi impose en effet que tout candidat soit domicilié dans la commune pour laquelle il se présente avant le 31 juillet. Or Julie Taton s'est vu signifier, le 1er août par mail, sa non-inscription par la commune. Une demande de réinscription lui a même été conseillée, précise le président MR, y voyant une "manœuvre pour l'empêcher d'être candidate" puisque Julie Taton avait introduit sa demande au 14 juillet.
"Il n'y a pas de raison de modifier la liste, car nous sommes dans notre bon droit", a dès lors martelé Georges-Louis Bouchez.
L'ancienne Miss Belgique explique rassembler des pièces justificatives montrant qu'elle vit dans le chef-lieu, ce que la police n'a pu constater lors de plusieurs passages. "Maintenant l'école a recommencé et que donc mes enfants sont à Lasne puisqu'on ne les a pas non plus chamboulés. Il y avait une inscription qui a été faite quand ils sont rentrés dans leur école. Et effectivement, c'est moi qui jongle un peu entre ma vie ici sur le terrain, à rencontrer les Montois et à échanger avec eux et ma vie de famille", assure-t-elle.
La députée fédérale du Hainaut et son président de parti se disent victimes de contrôles excessifs depuis juin dernier. Tous deux ont déposé un recours contre ce refus de domiciliation auprès du ministère de l'Intérieur.