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10ème épisode de notre Carnet de Campagne en mode négociation. La recherche des gouvernements ralentit et se met au rythme des élections communales. Le formateur Bart De Wever confirme qu’il n’y aura rien avec ce scrutin. La campagne est passé à la vitesse supérieure entre la fin de la saga Julie Taton à Mons et un marathon de bourgmestres sur nos antennes pendant 48h.
105 jours, déjà, depuis les élections fédérales, régionales et européennes... et il nous manque toujours trois gouvernements : Bruxelles, la Flandre et le gouvernement fédéral.
Les choses évoluent désormais à un rythme plus lent
Du côté du fédéral, justement, la rentrée des députés, c'était jeudi. Le formateur, Bart De Wever, qui se voulait discret, a quand même parlé sur le plateau de VTM vendredi soir. 10 minutes d'interview qui peuvent se résumer en une petite phrase : "Au niveau fédéral, je dois l'admettre, les choses évoluent désormais à un rythme plus lent. (...)Nous travaillons discrètement de manière constructive, mais cela nous mènera malheureusement au-delà du 13 octobre."
Comprenez qu'il n'y aura donc rien avant les élections communales, d'autant plus que 4 des 5 présidents de partis de la coalition Arizona sont candidats. Il y a Bart De Wever, président de la N-VA, candidat bourgmestre à Anvers. Conner Rousseau, président de Vooruit, candidat à Saint-Nicolas. Maxime Prévot, président des Engagés, candidat à Namur. Et Georges-Louis Bouchez, président du MR, candidat à Mons.
Suite et fin de la saga Julie Taton
D'ailleurs, Mons et sa fameuse saga Julie Taton. : sa candidature terminée suite à un arrêt de la cour d'appel de Mons. Cette fois, c'est sûr, la saga est bel et bien finie... mais la nouvelle a d'abord été politiquement exploitée par Georges-Louis Bouchez dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux: "Quand vous ne passez pas par le Parti Socialiste, vous ne pouvez rien obtenir dans pas mal de grandes villes de Wallonie. C'est malheureusement tout le temps le cas à Mons", assure-t-il.
Ce sont des méthodes dignes de Trump
Le Parti Socialiste a bien évidemment réagi d'abord au niveau local avec une pointe d'ironie : "Moi je me réjouis en tant que bourgmestre de voir que Mme Taton, qui habite l'une des communes les plus riches du Brabant Wallon, soit attirée par une ville comme Mons", réagit Nicolas Martin, le bourgmestre de Mons. "Ça veut dire que la ville est agréable, qu'elle est attractive." Moins d'humour, toutefois, pour le président socialiste Paul Magnette. "Faire croire, comme le fait le président du MR, que la police, l'administration et la justice sont manipulées par le PS, ce sont des méthodes dignes de Trump", déclare-t-il sur Instagram. Il n'y aurait qu'un petit pas pour que Georges-Louis Bouchez explique qu'à Mons, les socialistes mangent des chiens et des chats.
En tout cas, n’oubliez pas, les élections communales approchent. On y sera dans précisément 21 jours