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Les élections 2024, ce sont aussi des citoyens convoqués dans les différents bureaux de vote pour permettre à tout le monde d'exprimer sa voix. Nous avons rencontré Philippe, président d'un bureau de vote, à la découverte de cette mission particulière.
Philippe Simonart est un lève-tôt. Ce citoyen a été désigné comme président d'un des nombreux bureaux de vote qui accueillent, depuis 8h ce matin, les millions de Belges qui veulent exprimer leur voix dans le cadre de ces élections. C'est donc lui qui veille, dès son arrivée, au bon fonctionnement de tout le lieu et des différents outils à sa disposition.
"Un rôle important"
Première vérification: celle des isoloirs. Il vérifie que le crayon y est bien installé. Il va ensuite découvrir ses assesseurs et définir les rôles de chacun. Les bulletins de vote arrivent par milliers, il y en a 2.400 à recompter, pour vérifier que tout soit bien disponible pour les électeurs. Un rôle qui tient d'ailleurs à cœur de Philippe, très investi dans sa mission. "C'est un rôle important, franchement. On va le faire le mieux possible, on est bien formés pour le faire et on va garder notre calme et notre sang-froid jusqu'au bout", nous raconte-t-il.
Une fois les bulletins arrivés, il faut tout recompter, vérifier qu'il ne manque rien, vérifier aussi que les listes électorales sont complètes et que l'on a, par exemple, retiré les personnes récemment décédées. Comme tout bon manager, Philippe doit vérifier que tout le monde est bien là, prêt à travailler. Des assesseurs manquants ? Philippe va en chercher ailleurs, dans un bureau voisin. Les retardataires sont renvoyés chez eux dès que les équipes sont au complet.
Une journée rythmée
"Je trouve ça un peu archaïque comme process, on a un double comptage en plus parce que monsieur vérifie ce que je recompte", nous confie une membre du bureau, qui doit compter les bulletins à la main, avant qu'ils ne les certifient conforme avec un tampon. Les votes peuvent débuter. Tout le monde est en place. Une fois le scrutin terminé, il faudra passer au dépouillement. C'est là que Philippe passera la main à un autre président.
Tout un programme !