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Des pompiers namurois cessent de travailler en raison de la proratisation de leurs congés

Environ dix pompiers de la zone de secours NAGE (Namur, Andenne, Gembloux, Eghezée) ont cessé de travailler durant une heure vendredi. Ils dénoncent la proratisation de leurs congés prévue le 1er janvier 2025, lorsqu'ils passeront d'un régime de 42 à 38 heures/semaine.

L'arrêt de travail a eu lieu de 15h00 à 16h00 et faisait suite à un préavis de grève déposé en début de semaine. Il était organisé en front commun par la CSC et la CGSP. Les pompiers impliqués se sont contentés de siéger devant la caserne de Jambes avec quelques affiches reprenant leurs revendications.

Au moment de la création des zones de secours, en 2015, les autorités fédérales ont indiqué aux zones qu'elles devraient passer d'un régime de 48 heures/semaine à un régime de 38 heures/semaine pour 2025, l'ancien régime n'étant pas conforme à la loi. Un premier passage à un régime de 42 heures a déjà été opéré il y a quelques années, mais désormais 2025 approche à grands pas et la diminution du temps de travail à 38 heures devrait aussi impliquer une réduction des jours de congé des pompiers sous statut communal. Or, ceux-ci ne sont pas d'accord.

"Ce qui nous est proposé par le conseil zonal nous semble totalement illégal", a expliqué Julie Happaerts, secrétaire permanente CSC en charge des pompiers. "En passant à un régime de 38 heures, on veut diminuer les jours de congé des pompiers qui ont pourtant choisi de conserver leur statut communal au moment de la réforme. Aujourd'hui, 66 pompiers sur les 120 de la zone ont encore ce statut et il n'y a pas de raison valable pour réduire leurs jours de congé. C'est un acquis social qui doit rester figé. Leur statut a été établi sur base d'un temps plein et non d'un régime horaire."

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