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La ministre de l'Enseignement supérieur Françoise Bertieaux (MR) a fustigé mardi la volonté de certains assistants universitaires de fermer les yeux sur les cas de tricherie lors des examens de juin pour dénoncer l'inaction de leurs autorités académiques face au conflit israélo-palestinien.
"On ne peut cautionner les débordements liés à l'importation et l'instrumentalisation de ce conflit dans nos établissements d'enseignement supérieur", a réagi mardi la ministre, citée dans un communiqué.
"Je suis profondément scandalisée que quelques-uns s'octroient le droit de prendre en otage le parcours de réussite des étudiants au nom d'opinions personnelles", a-t-elle ajouté.
Mme Bertieaux appelle en conséquence les autorités académiques, "dans le respect de leur autonomie propre", à sanctionner ces réfractaires.
Plusieurs assistants-doctorants -surtout en Flandre en réalité- ont annoncé leur volonté de fermer les yeux sur les éventuels cas de tricherie auxquels ils seraient confrontés lors de la surveillance des examens de fin d'année.
Par cette "grève de surveillance", ceux-ci entendent dénoncer ce qu'ils considèrent comme une inaction de leurs autorités académiques face aux violences au Proche-Orient.