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Bert Schelfhout, un des huit candidats qui briguent la direction de l'Open-VLD, entend réduire le salaire du président des libéraux flamands. Il propose de passer d'une rémunération actuelle de 210.000 euros annuels à des émoluments liés aux résultats, avec un salaire de base de 46.000 euros.
"La politique est une vocation. Pas une profession", juge le candidat
La pratique actuelle au sein des libéraux flamands est d'octroyer à leur président un salaire équivalent à celui du Premier ministre, soit un peu plus de 210.000 euros bruts par an.
"Si je suis élu président, je ramènerai le salaire du président au niveau du travailleur moyen belge, soit 3.800 euros bruts par mois ou 46.000 euros par an. Ce montant pourra être complété d'un salaire variable si le président atteint des objectifs fixés, précise M. Schelfhout.
Celui-ci avait déjà avancé il y a peu un projet de charte éthique pour son parti dans laquelle il dénonçait les politiciens de profession et l'enrichissement personnel tout en plaidant pour une plus grande transparence à l'avenir.
Cette proposition de réduction du salaire du président des libéraux flamands intervient alors que le parti s'apprête à faire face à une réduction drastique de ses moyens financiers vu sa déroute électorale du 9 juin dernier.
Selon les voeux du candidat, la part variable du salaire du président devrait être déterminée par la concrétisation des objectifs du parti en termes de réduction des impôts, de simplification administrative, ou de protection des libertés individuelles. Mais ce salaire variable pourrait aussi tenir compte de l'évolution du nombre d'affiliés au sein du parti, du renfort de son assise locale ou encore de la satisfaction des membres envers la communication interne du parti.