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Le sommet international d'ArcelorMittal compte sur l'énergie belge bon marché pour produire de l'acier vert dans l'usine de Gand, a indiqué jeudi le directeur financier Genuino Christino à Belga. Plus tôt cette année, le premier ministre Alexander De Croo avait dévoilé un plan visant à sceller l'investissement climatique le plus important jamais réalisé en Belgique, annoncé en 2021. Mais aucune décision n'a encore été prise quant à l'arrivée d'une usine DRI et de deux fours électriques, dont le coût s'élève à plus de 2 milliards d'euros.
L'épidémie de coronavirus, la guerre en Ukraine et la crise de l'énergie ont mis les plans sous pression et le gouvernement français avait promis entretemps à la multinationale de continuer à fournir de l'énergie nucléaire bon marché à l'usine de Dunkerque. Alexander De Croo a promis en mai d'ajuster la différence.
"C'est une étape importante", a assuré M. Christino jeudi à propos de la lettre d'intention signée à l'époque. L'accès à une énergie à des prix compétitifs "est un développement important pour nous". La direction internationale s'est ainsi exprimée pour la première fois à propos de l'engagement belge et de l'évolution des plans à Gand.
ArcelorMittal emploie 4.500 personnes directement à Gand et fournit 1.100 emplois aux entrepreneurs sur le site.
Le gouvernement fédéral affirmait à l'époque que cet investissement de 1 milliard d'euros pouvait réduire d'un seul coup les émissions de CO2 de 3%.
Une décision sur les plans de décarbonation de l'usine située à Gand sera prise dans le courant de l'année, après l'achèvement des études nécessaires.