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Un salon sur l'Éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (Evras) et sa présence dans les différents milieux de vie des jeunes - scolaires et extra-scolaires - s'est tenu jeudi à Bruxelles. Différents ateliers, animations et tables rondes ont rythmé la journée, organisée par la Fédération laïque de centres de planning familial.
"L'année 2023 a marqué un véritable tournant dans la généralisation de l'Evras en milieu scolaire. Depuis lors, tous les élèves de la Fédération Wallonie-Bruxelles devraient participer à des animations Evras à deux reprises minimum durant leur scolarité: en 6e primaire et en 4e secondaire", a rappelé la Fédération.
Au-delà du cadre solaire, l'Evras vise à accompagner les enfants de tout âge et dans tous les milieux de vie (hors cadre scolaire également) dans le "développement de leur vie relationnelle, affective et sexuelle afin de les aider à devenir des adultes épanouis".
Entièrement dédié à la thématique, le salon était l'occasion pour les personnes présentes d'échanger sur les bonnes pratiques et les ressources théoriques, ainsi que de travailler à l'élaboration des objections communs à mettre en place.
Un espace dédié à l'exposition de stands de diverses associations, des jeux, des débats et des tables rondes, ou encore des ateliers d'échanges de pratique étaient au rendez-vous, de 9h00 à 17h00, aux ateliers des Tanneurs.
La notion de consentement était par exemple l'objet d'une animation dans la matinée. Sous la question "pourquoi et comment introduire le consentement dans chacune de nos relations dès le plus jeune âge?", l'atelier visait à mettre en avant différentes pistes auprès de jeunes de primaire et de secondaire. Un "test jeu" sur la puberté et les règles était également au programme, au même titre qu'une animation sur l'intelligence artificielle (IA), destinée à guider les jeunes dans leur utilisation des IA telles que ChatGPT.
