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Une délégation de la CSC Services publics de l'ULiège a organisé mardi un rassemblement symbolique sur le campus universitaire du Sart-Tilman afin d'attirer l'attention sur l'impact que pourrait avoir la réforme du décret paysage sur le personnel. Le syndicat voit dans cette réforme une initiative prise à la hâte sans concertation avec les acteurs du secteur.
Dans la nuit du 16 au 17 avril, à l'initiative du PS et d'Ecolo, soutenus par l'opposition PTB, la commission Enseignement supérieur du parlement de la FWB a adopté une proposition de décret amendant le décret Paysage, afin de préserver la finançabilité d'un certain nombre d'étudiants.
A la suite de cette décision, la CSC met en garde contre la charge supplémentaire, le stress et la désorganisation que ces modifications avec prise d'effet immédiat risquent d'entraîner pour le personnel, ainsi que pour les étudiants, "alors que les modifications de 2021 viennent à peine d'aboutir. Et cela à quelques semaines des examens et des délibérations qui vont suivre", regrette Martine Evraud, déléguée CSC Services publics à l'ULiège.
C'est pour exprimer cette colère que les membres du syndicat se sont rassemblés ce mardi, près des grands amphithéâtres de l'ULiège. Avant d'envisager d'autres actions, le syndicat va attendre le résultat du vote de la séance plénière du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles de jeudi. Entre-temps, la CSC a lancé une enquête en ligne afin de connaître l'impact qu'auront ces amendements au niveau de l'emploi.
"Les modifications du décret de 2014 en 2021 avaient déjà entraîné un travail important. Toutes les mesures sont aussi à implémenter dans des outils informatiques, ce qui prend un temps fou", rappelle encore la déléguée. "On ne peut pas mettre en place cette nouvelle réforme en un délai aussi court sans tenir compte des personnes qui vont devoir la mettre en œuvre", conclut-elle.