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Cent détenus ont appris cette semaine qu'ils seraient libres plus tôt que prévu. Le ministère de la Justice a confirmé l'information, précisant que cette décision a été prise pour lutter contre la surpopulation carcérale, écrit Het Laatste Nieuws vendredi.
Depuis le début de l'année, 600 personnes ont déjà été libérées, selon le journal. Toutes n'avaient plus que six mois à purger ou moins.
"L'administration pénitentiaire a décidé d'étendre la mesure de congé pénitentiaire prolongé en tant que mesure d'urgence dans le cadre de la lutte contre la surpopulation", selon la porte-parole de l'administration pénitentiaire, Kathleen Van De Vijver.
Les détenus ne sont libérés que s'ils ont un endroit où aller. Ceux n'ayant pas d'adresse permanente doivent rester en cellule. Ni les auteurs de faits graves ni les délinquants sexuels ne sont concernés par ces libérations anticipées.