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La zone de police Bruxelles-Capitale/Ixelles a procédé, vendredi, à 94 arrestations administratives, à la suite de rassemblements dans certains quartiers du centre-ville, initiés pour protester contre le décès d'un adolescent en France, tué par la police. Sur le territoire de la zone de police Bruxelles-Nord, ce sont sept arrestations administratives qui ont eu lieu.
La zone de police Bruxelles-Capitale/Ixelles n'a pas relevé d'incidents majeurs ce vendredi soir, à la suite des appels au rassemblement lancés sur les réseaux sociaux. Mais elle a tout de même procédé à l'arrestation administrative de 94 personnes, soit 80 mineurs et 14 majeurs. À ce nombre s'ajoutent aussi sept arrestations administratives opérées par la zone de police Bruxelles-Nord.
Les forces de l'ordre étaient sur le qui-vive vendredi, après que de nouveaux appels au rassemblement ont été lancés sur les réseaux sociaux, pour dénoncer la mort de Nahel à Nanterre, en France. Cet adolescent de 17 ans a été abattu par un policier, après s'être soustrait à un contrôle. Il n'y a pas eu d'incidents majeurs à Bruxelles vendredi soir, mais plusieurs jeunes ont été arrêtés "préventivement", parce qu'ils s'étaient présentés à des lieux de rendez-vous annoncés, munis de matériel qui, selon la police, "pouvait être destiné à commettre des dégradations".
Jeudi soir, la police bruxelloise était déjà intervenue à la suite de mêmes appels postés sur les réseaux sociaux. Plusieurs foyers d'incendie ont été identifiés, notamment rue d'Artois à Bruxelles et place de la Constitution à Saint-Gilles, que les pompiers ont éteint. Également, un policier a été blessé à la suite d'un acte de rébellion. Au total, jeudi, 64 personnes avaient été arrêtées administrativement.