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Trois ressortissants belges ont été appréhendés, l'un en Espagne et les deux autres en Belgique, dans le cadre de l'enquête sur la mort de Laura Trappeniers et la disparition de Marc Olbrechts. Les récentes arrestations ont apporté des révélations troublantes liées au mobile du crime et au rôle des suspects, alimentant ainsi le mystère de cette affaire tragique.
Les enquêteurs ont procédé à trois arrestations dans le cadre de l'enquête sur la disparition d'un couple belge à Tenerife. Selon nos informations, le mobile du crime serait une question d'argent.
Hébergés à Charleroi
Les deux suspects arrêtés en Belgique auraient été hébergés par un tiers dans le quartier de la Villette, derrière la gare de Charleroi-Central, après leur retour de Tenerife. Ces individus, un père et son fils, sont soupçonnés d'avoir séquestré, tué et dépecé le couple de retraités, auraient pris la fuite dès la découverte du corps de Laura Trappeniers. Cette situation pourrait également impliquer des poursuites pour recel de suspects de crime, conformément à l'article 339 du code pénal belge.
Un ancien restaurateur montois
Les deux suspects arrêtés en Belgique sont un père et un fils originaires de Mons. Me Cochez défend le père, P.A. (44 ans), un ancien restaurateur. "Mon client nie toute implication dans les faits et s'opposera à son extradition", confirme Me Cochez. "Il craint de ne pas bénéficier d'un procès équitable en Espagne. Il a l'impression que la justice espagnole veut traiter rapidement cette affaire 'très médiatisée'. Mon client est un indépendant qui travaille dur et sans casier judiciaire, sans antécédents juridiques. Il est très étrange qu'une telle personne commette soudainement un double meurtre."
Avaient-ils eu des différents avec des tiers ? Était-il impliqué dans des réseaux particuliers ? Ce sont des éléments qui, pour l'instant, font l'objet d'hypothèses, mais pas de certitudes. Et il était espéré que d'ici quelques semaines ou quelques mois, la situation pourra se clarifier. Le restaurateur est suspecté d'avoir transporté les corps de ses victimes dans son véhicule, une Renault Clio. Ceux-ci ont ensuite été transférés dans un autre véhicule. Or, selon Me Cochez, c'est impossible compte tenu de la petite taille d'une Clio.
La chambre du conseil de Bruxelles examinera le 4 juillet leur extradition vers l'Espagne, mais les deux suspects s'y opposeront, a indiqué l'avocat.
Simultanément, un troisième suspect a été arrêté hier après-midi en Espagne.