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Le personnel de la prison d'Anvers a décidé de débrayer dès aujourd'hui/mercredi, pour une durée de 24 heures, afin de protester contre une succession d'incidents violents, a indiqué le syndicat socialiste ACOD (pendant flamand de la CGSP). Les travailleurs de cet établissement pénitentiaire sont de plus en plus souvent victimes de violences, en raison de la surpopulation carcérale d'une part et du manque de personnel d'autre part.
Les syndicats installeront jeudi un piquet de grève à l'entrée de la maison d'arrêt, afin d'informer les passants et les personnes intéressées des raisons de la grève. "Pour le moment, nous avons 62 personnes qui dorment au sol, dont cinq femmes", a dénoncé Robby De Kaey, secrétaire fédéral du syndicat socialiste. "En plus de cela, il y a un manque de personnel, tant parmi le personnel de surveillance que parmi celui d'accompagnement, qui, par exemple, est responsable du bien-être mental des détenus. Enfin, il y a également un grand nombre de détenus qui devraient en réalité être internés. Le lien entre ces différents éléments est évident".
Selon l'ACOD, la situation dans les prisons entraîne une augmentation de la violence à l'encontre du personnel. "Il y a un incident tous les deux ou trois jours", souligne M. De Kaey.