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Aucun membre des autorités ecclésiastiques ne devrait répondre de ses actes dans le cadre de l'opération calice, si l'on en croit le parquet fédéral, rapporte De Standaard lundi.
Le parquet fédéral a finalisé son réquisitoire dans le cadre de l'opération calice, l'enquête sur les violences sexuelles dans l'Église, a confirmé son porte-parole: "L'action publique est prête et a été transmise au juge d'instruction. Il faut maintenant attendre une date pour la chambre du conseil. Là, les parties pourront s'exprimer."
Le parquet fédéral ne souhaite pas donner d'informations sur le contenu du réquisitoire. Mais selon De Standaard, il ne poursuivra personne. Soit parce que les faits sont prescrits, soit parce qu'ils ne peuvent être prouvés, soit parce qu'ils ont déjà été jugés par un tribunal. Personne ne devrait non plus être jugé comme auteur de violences.
L'objectif initial de l'opération Chalice était de déterminer si certains membre des autorités religieuses avaient tenté de dissimuler des violences sexuelles commises au sein de l'Église.