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La justice courtraisienne met tout en œuvre pour élucider, après quatre ans, trois assassinats et six tentatives d'assassinats dans la maison de repos Rozenberg à Oostrozebeke (Flandre occidentale). Tous les employés ont ainsi été invités à donner leur ADN dans le but de démasquer l'auteur du crime, écrit Het Laatste Nieuws samedi.
L'ADN sera comparé à celui trouvé sur les stylos à insuline suspects saisis dans le cadre de l'enquête. Les investigations ont montré que le matériel génétique d'un homme et d'une femme apparaît sur ces stylos à insuline dans chaque cas.
Pour démasquer le(s) coupable(s), il a été décidé de comparer ces profils avec l'ADN de l'ensemble du personnel et de toutes les personnes ayant un accès direct au centre de soins résidentiels, y compris l'équipe de nettoyage. Les infirmiers seront probablement les premiers à devoir se soumettre à cet examen.
Si cette investigation ne donne aucun résultat, les enquêteurs se concentreront entièrement sur le groupe plus important de femmes, environ 40, associées à la maison de repos.
Toutes les victimes des (tentatives d') assassinats avaient été diagnostiquées comme souffrant d'hypoglycémie, une chute soudaine de leur taux de sucre due à un surdosage d'insuline. Aucune d'entre elles n'étant diabétique, l'insuline ne leur avait pas été prescrite. Il a également été découvert que l'insuline ne provenait pas de la pharmacie de la maison de repos, mais avait été apportée de l'extérieur.
Les trois décès sont survenus en 2020. Les tentatives d'assassinat se sont poursuivies pendant l'été 2021.
