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Le 4 septembre, l'émission du bon d'État à un an de septembre 2023, qui avait permis de lever un montant record de près de 22 milliards d'euros, arrivera à échéance. Un magot que les banques espèrent conserver. Pour concurrencer le futur bon d’état, attendu pour le 5 septembre, elles mettent en avant toutes une série de produits financiers. Qui au final, ne produiront pas les mêmes intérêts.
Les bons d'Etat sont gérés par l'agence générale de la dette. Le 4 septembre, elle rendra aux 542 670 souscripteurs leur capital, ainsi que les intérêts. "C'est pas tous les jours qu'il y a en a 22 milliards sur le marché. Donc, on va se battre", indique Alessandro Carlisi, gérant de l’agence bancaire Creylan de Liège. Comptes d'épargne, comptes à terme, obligations... Les banques affinent leurs produits et ont déjà commencé à appeler leurs clients concernés.
Pour réinvestir, il faut aller à la banque nationale. C'est-à-dire, souscrire aux nouveaux bons d'Etat, dont les conditions ne sont pas encore connues. "D'après ce qu'on a compris, ils ne voudraient pas récupérer 3 à 4 milliards sur les 22. Donc, la grosse masse de liquidité sera sur le marché pour les banques", ajoute Alessandro Carlisi.
Le rendement brut n'est pas le rendement réel.
Attention certains produits financiers chez les banques sont complexes et pas toujours transparents. Il faut donc bien lire les petits caractères : "Des frais qui concernent à la fois l'entrée et la sortie, les frais liés à un coupon, ou au versement de dividendes... Tout ça fait que le rendement brut n'est pas le rendement que vous allez obtenir", explique Jean-Phillipe Ducart, porte-parole Testachats.
Si vous choisissez de réinvestir dans un bon d'Etat, la période de souscription débutera le 5 septembre.