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Depuis plusieurs années, la demande pour des logements en location ne cesse d'augmenter. L'achat d'un bien immobilier est compliqué, surtout pour les jeunes. Les biens sont chers, les taux d'intérêt élevés, les banques prêtent difficilement, et il faut disposer de beaucoup de fonds propres. Résultat, beaucoup de Belges se dirigent vers la location. Mais ce marché locatif est saturé. Les loyers sont toujours plus chers et les propriétaires toujours plus exigeants.
Depuis plusieurs années, la demande pour des logements en location ne cesse d'augmenter. Cette crise prend une plus grande ampleur depuis un an. Plus d’un quart des belges sont locataires à l’heure actuelle. L'achat d'un bien immobilier est compliqué, surtout pour les jeunes. En effet, les biens sont chers, les taux d'intérêt élevés, les banques prêtent difficilement, et il faut disposer de beaucoup de fonds propres. "Les jeunes couples restent de plus en plus longtemps locataires", indique José Garcia, secrétaire général du syndicat des locataires.
Très peu de gens disposent de 50 000 euros de côté.
Les Belges ne deviennent propriétaires que vers l'âge de 35 ans. Avant ça, il est presque impossible de réunir assez de fonds propres. "Si vous visez un bien à 300 000 euros, cela veut dire qu'il vous faut au moins 30 000 euros d'apport pour l'achat. Mais il faut aussi compter les droits d'enregistrement. Très peu de gens disposent de 50 000 euros de côté", explique Kévin Biondi, agent immobilier.
L'une des solutions est de réduire les droits d'enregistrement à 3 %. Les banques pourront donc prêter plus d'argent et la somme à réunir sera plus raisonnable.
En Belgique, 29 % des personnes sont locataires, 71 % sont propriétaires.