Une liste de 34 otages israéliens comprenant "l'ensemble des femmes, des malades, des enfants et des personnes âgées" a été approuvée par le groupe terroriste Hamas pour un éventuel échange alors qu'une trêve continue d'être négociée.
Les autorités israéliennes ont accepté une série de "pauses humanitaires" de trois journées chacune dans le centre, le sud et le nord de Gaza pour permettre de lancer dimanche la campagne de vaccination des enfants contre la polio, a annoncé jeudi un responsable de l'Organisation mondiale de la Santé.
Le temps presse dans la bande de Gaza. Avec la guerre qui oppose toujours Israël au Hamas, l'aide humanitaire a de plus en plus de mal à arriver sur place. Un vrai problème d'autant que la polio y est de retour, 25 ans après avoir disparu dans la région.
Israël a affirmé avoir déjoué dimanche une attaque à grande échelle du Hezbollah en menant de multiples frappes au Liban, mais le mouvement libanais a dit avoir réussi à lancer des centaines de drones et de roquettes sur des positions israéliennes pour venger la mort d'un de ses chefs.
Un cadre du Hamas a annoncé qu'une délégation du mouvement islamiste palestinien était en route pour Le Caire où se tiennent des négociations en vue d'une trêve à Gaza, sans pour autant y participer.
Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, a exhorté mardi le Hamas d'accepter la dernière proposition américaine de trêve pour la bande de Gaza, mais a aussi exprimé des divergences avec Israël, en concluant un nouveau cycle de navettes diplomatiques dans la région.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé dimanche à "diriger la pression sur le Hamas", dénonçant son "refus obstiné" d'un accord sur une trêve à Gaza, peu avant une nouvelle visite du secrétaire d'État américain Antony Blinken en Israël.
Le Hamas palestinien a fustigé samedi les "diktats américains" en rejetant le nouveau projet d'accord pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, où 15 membres d'une même famille, dont neuf enfants, ont été tués dans une frappe israélienne selon la Défense civile.
"Dire qu'on approche d'un accord de trêve est une illusion", a déclaré samedi un haut responsable du Hamas, après que le président américain, Joe Biden, a affirmé vendredi qu'un accord n'avait "jamais été aussi proche" pour un cessez-le-feu et une libération des otages.
Joe Biden a exhorté vendredi tous les acteurs au Moyen-Orient à "ne pas saper" les efforts en cours pour parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, car un accord était "en vue".
Des négociations indirectes entre Israël et le Hamas, orchestrées par le Qatar, les États-Unis et l'Égypte, se tiennent ce jeudi dans l'espoir d'une trêve dans la bande de Gaza.
Mohammed Abou al-Qoumssan n'a quitté sa maison que quelques instants. Le temps d'aller déclarer ses jumeaux nés trois jours plus tôt à l'état-civil de Gaza. Une fois les certificats imprimés, il a reçu un appel: "ta maison a été bombardée".