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Le groupe islamiste palestinien Hamas, qui gouverne la bande de Gaza, a réaffirmé jeudi soir qu'un cessez-le-feu dans ce territoire devait s'accompagner d'un retrait "complet" des forces armées israéliennes.
"Tout accord doit aboutir à un cessez-le-feu global, à un retrait (israélien) complet de Gaza, (et) au retour des personnes déplacées", a déclaré un haut responsable du Hamas, Hossam Badran, à Doha où ont repris des discussions en vue d'une trêve dans la bande de Gaza.
Des négociations qui continuent
Les négociations continuent vendredi à Doha en vue de parvenir à une trêve dans la bande de Gaza, au moment où une attaque sanglante perpétrée par des colons juifs en Cisjordanie a soulevé la réprobation générale, y compris celle des dirigeants israéliens.
L'attaque par un groupe de colons juifs du village palestinien de Jit, qui a fait un mort et un blessé grave jeudi, a été condamnée par les Etats-Unis et par de nombreux dirigeants israéliens, le président Isaac Herzog allant jusqu'à dénoncer un "pogrom".
"Je condamne fermement le pogrom de ce soir en Samarie", écrit M. Herzog dans un message sur X, en utilisant le nom de la province biblique correspondant au nord de la Cisjordanie. La Maison Blanche a pour sa part fustigé des attaques "inacceptables".
Selon l'armée israélienne, des dizaines de civils israéliens ont fait irruption vers 20H00 (17H00 GMT) dans Jit, situé entre Naplouse et Qalqilya, ont incendié des bâtiments et des véhicules et lancé des pierres et des cocktails molotov. Des soldats et des garde-frontières "ont évacué les civils israéliens de la ville" et remis l'un d'eux à la police, a indiqué un porte-parole militaire.
Selon le ministère palestinien de la Santé, un homme a péri "sous les balles de colons" et un autre a été blessé d'une balle dans la poitrine.