Mohammed Abou al-Qoumssan n'a quitté sa maison que quelques instants. Le temps d'aller déclarer ses jumeaux nés trois jours plus tôt à l'état-civil de Gaza. Une fois les certificats imprimés, il a reçu un appel lui indiquant que sa maison avait été bombardée. "J'avais encore les papiers à la main, je voulais les montrer à ma femme et on m'a dit +tu la trouveras dans la chambre froide de la morgue+", raconte à l'AFPTV ce Gazaoui déplacé dans le sud-ouest de la bande de Gaza, bombardée depuis le 7 octobre par Israël.