C'est une première en Belgique francophone. Le PTB monte dans une majorité et pas n'importe laquelle : à Mons, la quatrième ville la plus peuplée de Wallonie. Une nouvelle qui n'enchante pas le principal opposant de Nicolas Martin, Georges-Louis Bouchez. Nicolas Martin s'explique à notre micro sur les raisons de cette alliance surprenante.
Pour la première fois, le PTB entre dans une majorité dans une commune wallonne, à la suite de l'accord conclu à Mons avec le PS et Ecolo. Celui-ci a été avalisé par les sections locales jeudi soir.
Au niveau communal, les discussions se poursuivent encore dans plusieurs communes pour former des majorités. Le Parti Socialiste pourrait bien s'associer au PTB.
À Schaerbeek, les habitants attendent toujours de connaître le nom de leur futur bourgmestre, plusieurs semaines après les élections communales. Le MR et le PS sont au coude-à-coude, chacun revendiquant le poste sans parvenir à rallier une majorité. Une situation tendue qui se répète dans plusieurs communes bruxelloises et wallonnes, tandis que le temps presse, notamment en Wallonie où une date limite approche pour former une majorité.
Deux jours après les élections communales, les négociations sont toujours en cours dans certaines communes pour tenter de former une majorité. Dans certains cas, les partis sont directement parvenus à obtenir une majorité absolue à la sortie des urnes, c'est-à-dire qu'ils ont 50% des sièges au Conseil communal. Mais cela ne veut pas dire pour autant qu'ils ont obtenu 50% des voix. Comment expliquer qu'un parti politique peut obtenir une majorité absolue avec 50% des sièges sans avoir obtenu 50% des voix aux élections? Décryptage.