Deux jours après les élections communales, les négociations sont toujours en cours dans certaines communes pour tenter de former une majorité. Dans certains cas, les partis sont directement parvenus à obtenir une majorité absolue à la sortie des urnes, c'est-à-dire qu'ils ont 50% des sièges au Conseil communal. Mais cela ne veut pas dire pour autant qu'ils ont obtenu 50% des voix. Comment expliquer qu'un parti politique peut obtenir une majorité absolue avec 50% des sièges sans avoir obtenu 50% des voix aux élections? Décryptage.
Ce dimanche, cela fera une semaine que nous avons voté. La campagne est donc terminée, pourtant, il y a encore de nombreuses affiches électorales sur les panneaux dans certaines communes ou dans les champs. Les règles en la matières varient en fonction des communes.
À Sambreville, les discussions post-électorales sont particulièrement compliquées. Les leaders du PS et de la liste MR-Engagés ont un conflit personnel très profond. Résultat le PS ne veut pas gouverner avec la liste Ensemble. Le seul autre appui est le PTB. Les habitants se sentent piégés par des jeux politiques.
L'un des derniers bastions wallons d'Écolo est tombé à Amay, où le PS reprend le mayorat. C'est socialiste Samuel Moiny, qui a obtenu le meilleur score électoral, qui deviendra le nouveau bourgmestre d'Amay.
Les élections communales, c'était dimanche dernier. Et si c'est la fête pour certains, pour d'autres, l'heure est "grave". Dans certaines communes, certains habitants parlent même de déménagement. C'est le cas à Molenbeek par exemple, où certains habitants envisagent de déménager si le PTB entre dans la majorité. Les "riches" de la commune ont-ils du souci à se faire?
Une grosse cinquantaine de communes en Wallonie n'ont pas encore de majorité. Cela fait un peu moins d'une commune sur trois. Parmi celles-ci, les trois grandes villes wallonnes: Mons, Charleroi et Liège.