C'est la rentrée pour les étudiants du supérieur. Une nouvelle année académique marquée par beaucoup de questions que se posent les étudiants, et même certains professeurs. A commencer par savoir : où en est le fameux "décret paysage" ? Pour l'instant, rien ne change, tout a été gelé, mais la nouvelle ministre qui en a la charge prévient déjà : une nouvelle réforme verra le jour... en 2026
Le Conseil d'Etat a déclaré jeudi irrecevable la demande d'avis du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles sur la proposition de décret PS-Ecolo adoptée fin avril en plénière du Parlement modifiant le décret Paysage sans l'aval de leur partenaire MR.
Une campagne sur les réseaux sociaux du parti Écolo suscite la polémique. Des photos de jeunes étudiants, concernés par la réforme du décret paysage, sont en fait des modèles provenant d'une banque d'images, comme le révèle une investigation. Une pratique légale mais controversée qui soulève des questions sur la véracité du message politique, selon la professeure Sandrine Roginsky.
Qu'est-ce que ce décret de réforme du décret paysage va-t-il changer pour les universités et hautes écoles ? Concrètement, les étudiants qui ont commencé leurs études avant 2022 resteront finançables. Et ceux qui se réorientent auront droit à 2 ans pour réussir leur nouvelle première, mais sur le terrain cette réforme précipitée est assez mal vécue et nécessitera beaucoup d'aménagements en urgence.
En politique, les députés de la Fédération Wallonie-Bruxelles doivent voter le décret paysage. Aujourd'hui, le texte est déjà passé en commission avec l'appui du PTB, mais sans le MR. Qu'en sera-t-il aujourd'hui ? Loïc Parmentier fait le point avec nous.
A deux jours du vote prévu en séance plénière, de nombreux acteurs de l'enseignement supérieur rejettent la réforme du décret Paysage. La semaine dernière, PS et Ecolo l'avaient amendé disant être à l'écoute des étudiants. Mais aujourd'hui, une partie du monde académique estime que cette réforme est précipitée et qu'elle aura de nombreuses conséquences.
À trois jours du vote prévu en plénière du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles sur la réforme du décret Paysage, les Hautes écoles et écoles supérieures des arts (ESA) relevant des réseaux catholique et libre non-confessionnel mettent lundi le monde politique "en garde" face à une réforme "précipitée".