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"Tu devrais être suspendu 2 ans", "Pris pour des c***": Jannik Sinner se fait démolir par des joueurs après ses contrôles positifs

Le double contrôle antidopage positif de Jannik Sinner fait grincer des dents. Blanchi, l'Italien ne sera pas suspendu, mais de nombreux joueurs ont dénoncé cette situation. 

 Le tennisman italien Jannik Sinner ne sera pas suspendu après avoir été testé positif à deux reprises en mars au clostébol, une substance interdite. Un tribunal indépendant, convoqué par Sport Resolutions, a conclu que le N.1 mondial "n'était pas coupable et n'a pas fait preuve de négligence".

Blanchi, Jannik Sinner a évité une suspension, estimant qu'il n'avait pas consommé ce produit, du clostébol, volontairement ou par sa faute. Le clostébol, une stéroïde anabolisante, figure sur la liste des substances interdites par l'Agence mondiale antidopage (AMA). C'est justement ce verdict qui semble diviser sur le circuit, avec de nombreux joueurs qui sont sortis du bois pour exprimer leur colère, estimant que Sinner avait été protégé en tant que star du tennis mondial. 

"Arrêter de nous prendre pour des cons"

Le premier à s'être exprimé, c'est un certain Nick Kyrgios. Le fantasque Australien estime qu'il y a eu dopage et qu'il faut dès lors agir en conséquence. "C'est ridicule, que cela soit accidentel ou non. Tu es testé deux fois positif à une substance interdite, tu devrais être suspendu pour deux ans. Ta performance a été améliorée", a pesté le joueur de 29 ans, s'appuyant sur le fait que Sinner se soit vu retirer ses points et son Prize Money à Indian Wells comme preuve que la performance avait été modifiée. Un avantage de performance qui n'a pas été confirmé par l'organe de contrôle, qui évoque des doses minimales de clostébol.

"Faut peut-être arrêter de nous prendre pour des cons, non ?", a lui tweeté Lucas Pouille, avant de détailler sa pensée. "Qu'en est-il des joueurs qui ont été bannis pour trois absences lors d'un contrôle antidopage et n'ont jamais été testés positifs ?". Denis Shapovalov, l'un des grands joueurs canadiens du circuit, dénonce lui "des règles différentes pour différents joueurs". "Je ne peux pas imaginer comment un autre joueur qui a été banni pour ce type de substances doit se sentir en ce moment", a-t-il poursuivi.

"Nous prenons tout contrôle positif très au sérieux et nous appliquerons toujours les procédures rigoureuses établies par l'AMA. L'ITIA a mené une enquête approfondie sur les circonstances ayant conduit aux contrôles positifs, enquête à laquelle M. Sinner et ses représentants ont pleinement coopéré", a commenté Karen Moorhouse, CEO de l'ITIA.

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