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Alison Van Uytvanck (WTA 398) sera l'une des premières à fouler la terre battue de Roland-Garros, dimanche, pour son grand retour dans un tournoi du Grand Chelem depuis sa participation à l'Open d'Australie en 2023. La Brabançonne, 30 ans, qui a craint de devoir mettre un terme à sa carrière en raison d'une double hernie au dos, affrontera la Slovène Tamara Zidansek (WTA 131), 26 ans, issue des qualifications.
"Je suis ravie d'être là. Cela fait longtemps", a-t-elle confié à Belga. "Il y a vraiment eu beaucoup de doutes sur ma capacité à pouvoir rejouer au tennis au plus haut niveau. L'intervention chirurgicale au dos n'a pas été une partie de plaisir, mais pour l'instant, cela tient. C'est le plus important. Roland-Garros reste un tournoi particulier pour moi. C'est l'endroit où j'ai signé mon plus beau résultat, avec ce quart de finale en 2015. C'est aussi proche de la maison. Il y aura donc beaucoup de supporters, ma famille, mes amis. Je serai sans doute stressée, mais je vais tâcher d'en retirer le maximum".
Il s'agira de la neuvième participation à Roland-Garros d'Alison Van Uytvanck qui, en cas de victoire, pourrait retrouver l'Américaine Coco Gauff (WTA 3), 20 ans, finaliste en 2022, au deuxième tour. Mais dans sa situation, la native de Vilvorde ne tire pas de plans sur la comète.
"Honnêtement, je n'attends pas grand-chose", a-t-elle poursuivi. "Je suis déjà très heureuse de pouvoir participer. J'ai été longtemps absente du circuit et j'ai pu constater combien il a été difficile de revenir. C'était horrible de devoir rejouer des tournois ITF. Je souhaite donc avant tout profiter, mais cela ne veut pas dire que je ne vais pas me battre jusqu'à la dernière balle. Je sais que je peux très bien jouer sur terre battue. Je dois simplement y croire".