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Ariarne Titmus, qui a remporté quatre médailles en natation pour l'Australie aux JO 2024, a révélé que le village olympique parisien n'avait rien de glamour. Selon elle, l'expérience proposée aux athlètes n'était pas idéale.
Les JO 2024 sont désormais derrière nous. Paris a frappé fort, avec une organisation globalement brillante et une compétition qui a tenu toutes ses promesses. Mais visiblement, pour certains athlètes, tout ne s'est pas passé comme espéré. Ce fut le cas pour Ariarne Titmus, une nageuse australienne qui est repartie de Paris avec quatre médailles dans la besace, dont deux en or.
Sportivement, tout a roulé pour elle. Mais dans une interview accordée à The Project, l'Australienne a par contre révélé que le village olympique faisait l'objet de nombreuses critiques en interne.
Des problèmes d'hygiène
Selon Titmus, il y a eu plusieurs problèmes dans ce fameux village, partagé entre les athlètes et les différents encadrements sportifs. "Ce n’est pas aussi glamour que les gens le pensent", a regretté la nageuse, qui a d'abord dénoncé un problème de propreté. "Nos draps n'ont été changés après la première nuit que nous avons passée là-bas. Ensuite, ils n’ont pas été changés pendant le reste de notre séjour. Nous vivions dans la saleté", a-t-elle par exemple détaillé.
Le lit en carton, qui a tant fait parler depuis son arrivée olympique à Tokyo, était encore installé dans les chambres à Paris. Les matelas n'étaient visiblement pas à la hauteur des attentes. "Les matelas qui se trouvaient là étaient comme des fils de pêche emmêlés, et en trois secondes, ils étaient comme trois parties qui s’assemblaient. Il ne s’agissait donc pas d’un seul et même matelas", a pesté Titmus, qui a ensuite confirmé qu'un de ses sponsors lui avait livré un matelas neuf pour les JO 2024, en remplacement de ceux installés à l'origine.
Autre problème: la gestion du papier toilette. Visiblement, en obtenir n'était vraiment pas facile. "Nous devions mentir sur le nombre de personnes dans notre chambre pour pouvoir récupérer des rouleaux de papier toilette. Quand on n’en avait plus, ils nous en donnaient un pour quatre jours", a raconté la nageuse australienne, qui n'a visiblement pas gardé que de bons souvenirs de son expérience parisienne.