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F1: Norris et McLaren mettent la pression sur Verstappen

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Andrej ISAKOVIC

McLaren et Lando Norris mettent la pression sur Max Verstappen ! Avec la pole position de l'Anglais devant son équipier australien Oscar Piastri, loin devant le Néerlandais, septième sur la grille de départ du GP de Monza, l'écurie britannique veut réduire l'écart sur Red Bull aux deux championnats.

Une semaine après sa démonstration sur les terres du triple champion du monde en titre, Norris, pourtant dominé par les Mercedes lors des essais, en a remis une couche samedi en dominant les qualifications loin devant Verstappen.

"Je suis très satisfait. On semblait au même niveau que les autres donc je m'attendais à des qualifications difficiles. Décrocher la pole et prendre les deux premières places n'était pas vraiment ce à quoi l'équipe s'attendait", a apprécié l'Anglais de 24 ans.

Contrairement à Zandvoort dimanche dernier, il n'aura pas son grand rival à ses côtés mais plutôt son équipier Piastri, ce qui lui permettra d'aborder plus sereinement un départ de course qu'il a tendance à rater lorsqu'il s'élance en tête.

Norris a surtout une occasion en or de se rapprocher de Verstappen, qui le devance de 70 longueurs au classement des pilotes, et il en est bien conscient: "Bien sûr, c'est une belle opportunité de réduire l'écart et il faudra en profiter au maximum. Mais je pense qu'il (Verstappen) sera plus compétitif" dimanche, a-t-il expliqué.

McLaren, qui n'a que 30 points de retard sur Red Bull dans la hiérarchie des constructeurs, a aussi un boulevard pour fondre sur l'écurie autrichienne, dont les monoplaces ne partiront qu'en septième et huitième positions.

De plus, Red Bull aura devant elle les deux Mercedes et les deux Ferrari soutenues par tout un peuple sur le mythique circuit italien, ce qui rendra sa tâche encore plus compliquée.

- "Quelque chose ne marche pas" -

"Clairement, quelque chose ne marche pas sur la voiture et on essaie d'éclaircir cela. D'abord, il faut comprendre le problème et comment on peut le régler, avant de mettre en oeuvre une solution", a expliqué Christian Horner, le patron de l'écurie autrichienne.

Les Flèches d'Argent, à la peine le week-end dernier aux Pays-Bas, ont en effet retrouvé des couleurs en Italie en dominant les essais et en obtenant les troisième et sixième rang sur la grille grâce aux Britanniques George Russell et Lewis Hamilton.

"Je ne me sentais pas bien dans la voiture en Q1 et Q2 donc je suis content de prendre la troisième place en Q3. On a trouvé quels réglages n'étaient pas bons à Zandvoort et la voiture était plus agréable à conduire ici. Nous avons retrouvé tout notre potentiel", a souligné Russell.

La Scuderia est elle aussi dans le coup et espère rééditer sa superbe performance en course réalisée aux Pays-Bas. Avec le Monégasque Charles Leclerc et l'Espagnol Carlos Sainz aux quatrième et cinquième rangs sur la grille de départ, elle a une carte à jouer à Monza, où elle n'a plus gagné depuis 2019.

"On n'est pas assez rapide, je suis frustré. On ne pouvait pas s'attendre à mieux. Je suis très déçu, mais c'est comme ça. Malgré les évolutions apportées ce week-end, ce n'est pas encore suffisant pour aller chercher les McLaren, a déploré Leclerc. Mais on aura quand même notre carte à jouer" dimanche.

Alpine, très en difficultés depuis le début du week-end, a limité la casse en parvenant à qualifier ses deux voitures en Q2, où les Français Pierre Gasly et Esteban Ocon n'ont toutefois pu faire mieux que 14e et 15e.

"C'était une séance compliquée, on n'arrive pas à faire fonctionner les pneus tendres ce week-end, c'est vraiment étrange, même si ça reste mieux que l'année dernière... On ne devrait pas être dans ces conditions (dimanche) donc on verra ce qu'il est possible de faire", a affirmé Gasly.

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