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La 20e étape du Tour de France samedi fait seulement 132 km mais, avec quatre cols et 4.600 m de dénivelé positif au programme, elle a un profil susceptible de causer de sacrés dégâts.
A la veille de l'arrivée finale à Nice, disputée sous la forme d'un contre-la-montre individuel de 33,7 km, le peloton va s'élancer du Vieux Port niçois pour se diriger dans l'arrière-pays sur des routes que la plupart des coureurs, à l'image de Tadej Pogacar, connaissent par coeur pour habiter dans le coin ou s'y entraîner souvent.
Quatre ascensions sont au programme, le col de Braus pour s'échauffer, suivi de trois montées classées en première catégorie, les célèbres cols de Turini (20,7 km à 5,7%), de la Colmiane (7,5 km à 7,1%) et enfin de la Couillole (15,7 km à 7,1%).
"C'est une étape très courte mais lorsqu'on calcule le dénivelé par kilomètre, le ratio est hyper haut, beaucoup plus que de nombreuses étapes dans les Alpes ou les Pyrénées", prévient Thierry Gouvenou, le traceur du Tour. L'accumulation des cols fait que ça peut être une journée où on peut craquer."
De quoi peut-être encore bouleverser le classement général à la veille de l'ultime chrono entre Monaco et Nice, même si Tadej Pogacar a sans doute course gagnée - pour la 3e fois de sa carrière - après une nouvelle démonstration vendredi au sommet d'Isola 2000.
Le Slovène possède désormais 5 minutes 03 sur le Danois Jonas Vingegaard (Visma-Lease a Bike) et 7:01 sur Remco Evenepoel.
Départ à Nice à 13h35 (réel à 13h55), arrivée au col de la Couillole à 17h30 (horaire calculé sur une moyenne de 37 km/h).